Les Acteurs de la Finance Responsable (AFR) est une association indépendante déclarée sous le régime de la loi du 1er juillet 1901 dont l’ambition est de fédérer une communauté d’experts de la finance responsable et de contribuer au développement de bonnes pratiques autour des grands enjeux français et internationaux de la finance responsable.
Si vous êtes prêt à rejoindre une communauté forte et engagée qui veut remettre la Finance au service de Vivant, rejoignez les AFR.
La Finance verte, est une Finance qui dirige son argent vers des projets qui participeront à la transition énergétique et qui servent la lutte contre le réchauffement climatique. (Obligations vertes, marché au carbone,…)
« Quand le dernier arbre aura été abattu, quand la dernière rivière aura été empoisonnée, quand le dernier poisson aura été pêché, alors on saura que l’argent ne se mange pas. »
La finance est souvent considérée comme l’acteur du pire ! On se souvient tous de la phrase de François Hollande en 2017, « Mon adversaire c’est le monde de la finance ! ».
il est vrai que la finance n’a pas un rôle anodin notamment au regard du fléchage de ses investissements et de ses financements. De nombreux rapports d’ONG sortent régulièrement pour classer les Banques en fonction des sommes pharaoniques qu’elles investissent dans des projets contraires à l’intérêt des enjeux environnementaux et sociaux qui nous préoccupent.
Pour ne citer que quelques exemples :
Depuis l’accord de Paris, les 60 plus grandes banques internationales ont au total accordé 4 582 milliards de dollars aux énergies fossiles et 154 milliards de dollars de crédit à des sociétés impliquées dans la déforestation.
Heureusement la finance peut aussi être l’acteur du meilleur, c’est 200 millions d’euros qui finance des projets agricoles et forestiers sur des sols dégradés dans les pays émergents, 1 million 2 qui ont été consacrés à la gestion des aires marines protégées de Belize ou encore 566 millions, c’est le montant de financement solidaire pour soutenir des projets à vocation sociale et ou environnementale.
Le nouveau défi pour la finance responsable est de concilier performance et rentabilité économique avec utilité sociale et environnementale. Derrière des investisseurs se trouvent des actionnaires qui ont à cœur de recevoir des dividendes qui viennent remercier leur engagement financier. Pour certains secteurs il est assez facile de valoriser un investissement comme celui des énergies renouvelables mais pour d’autres il est plus difficile car pour valoriser le Vivant il faut revoir nos modèles économiques et nos règles comptables. Par exemple des études scientifiques ont montré que les baleines favorisent la capacité d’absorption du CO2 des océans, mais comment valoriser un actif mouvant dans un espace sans frontières ?
Selon l’Ademe dans son rapport transition 2050 : « Le vivant est l’un des atouts principaux de cette transition permettant de combiner trois leviers stratégiques : le stockage de carbone, la production de biomasse et la réduction des gaz à effet de serre.»
Il y a plusieurs étapes pour calculer l’empreinte de ses finances, d’abord l’argent de son compte bancaire et de son épargne. Plusieurs moyens existent pour calculer cette empreinte :
La finance de demain se devra verte, durable, sociale, en un mot responsable. Nous devons changer les échelles de valeur et faire de la finance responsable la seule finance encore acceptable. Nous sommes face à un basculement de l’humanité et la finance doit changer de paradigme, elle doit se réinventer et remettre l’écosystème au cœur de son modèle économique. La croissance à l’infinie ce n’est plus une notion viable. Nous devons introduire la décroissance. La décroissance étant :
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