Face à l’urgence environnementale, la finance durable étend son champ d’action en intégrant un nouvel enjeu majeur : la biodiversité. Une étude récente, réalisée par Bartle en collaboration avec les AFR et en partenariat avec Novethic, met en lumière les défis et opportunités liés à la préservation des écosystèmes dans les stratégies d’investissement.
Un changement de paradigme pour la finance
La dégradation de la biodiversité et des écosystèmes naturels impose aux institutions financières de repenser leurs processus d’analyse extra-financière. Intégrer les risques et les dépendances liés à la nature devient un impératif pour garantir des investissements durables et responsables. Cette évolution nécessite de nouvelles compétences spécialisées en biodiversité, gestion des ressources naturelles et analyse du cycle de vie des entreprises.
Une étude structurante en quatre axes
L’étude menée par Bartle se concentre sur quatre axes clés :
Définition de la biodiversité : Clarifier les concepts pour mieux appréhender les enjeux.
Prise de conscience dans la sphère financière : Montrer comment le secteur financier commence à se mobiliser.
Maturité des acteurs financiers : Évaluer les pratiques existantes et les niveaux d’avancement.
Représentativité de la biodiversité dans les fonds d’investissement : Analyser la présence de critères liés à la biodiversité dans les portefeuilles.
Des actions concrètes pour une approche pragmatique
L’absence d’indicateurs de mesure unifiés et la complexité d’une approche holistique imposent aux acteurs financiers d’adopter une stratégie pragmatique. Cette dernière vise à favoriser la préservation et la restauration des écosystèmes tout en assurant une performance durable.