Objectif Transition, qu’est ce que c’est ?
C’est un peu notre série de l’été ! Tous les deux jours, jusqu’à la fin du mois d’août, nous vous partagerons sur les réseaux sociaux un objectif à mettre en place en entreprise (ou sur le plan législatif), pour accélérer la transition écologique. Plutôt que de parler des problèmes… Discutons des solutions ! Comment transformer les entreprises ? Comment adapter notre économie ? Et vous, quelles sont vos solutions ?
Objectif 1 :
Émissions = zéro net, ça veut dire quoi ? Que toutes les émissions résiduelles de gaz à effet de serre de l’économie doivent être compensées par le reboisement ou la bioénergie. Au-delà d’être “sobre” en carbone, nous devons devenir neutre. Chaque fois que nous émettons du CO2, nous devons pouvoir l’absorber sur notre territoire.
Objectif 2 :
La responsabilité sociétale des entreprises est aujourd’hui incontournable, mais alors pourquoi n’a-t-elle pas encore réussi à engendrer le changement nécessaire ? Car celle-ci est avant tout un outil de reporting et de pilotage, pas une finalité en soi. Elle doit être suivie d’actions concrètes. Et surout, elle doit s’ancrer dans chacun des corps de métier des entreprises.
Objectif 3 :
Dans une économie toujours plus mondialisée, le calcul des émissions carbone nationales ne suffit plus, nous devons tenir compte des émissions importées en calculant notre empreinte carbone globale. De la même façon pour la fiscalité, une taxe carbone aux frontières serait plus juste que la contribution climat énergie.
Objectif 4 :
Dans le monde, plus de 90 % des ressources sont consommées sans être réutilisées. Seuls, les gouvernements ne pourront pas déployer une économie circulaire pertinente. Les entreprises doivent s’engager a développer des produits éco-conçus et à lutter contre les dérives de l’obsolescence programmée.
Objectif 5 :
Au cours de la dernière décennie, 3 852 catastrophes ont tué plus de 780000 personnes. Rassembler toutes les connaissances accumulées sur le climat actuel d’une région, puis déterminer l’impact réel et potentiel de la variabilité du changement du climat aujourd’hui, sur le moyen et sur le long terme constitue une méthode efficace pour maitriser ses risques.
Objectif 6 :
Au-delà de la notation extra-financière, où la majorité des entreprises reçoivent un presque 20/20 pour leurs efforts en matière de RSE… La mesure de l’impact nous invite à repenser l’impact de l’entreprise sur son environnement. Non plus seulement se féliciter des initiatives écoresponsables, mais aussi se questionner sur l’impact négatif généré. Car oui… Même la plus éthique des entreprises a aussi des impacts négatifs sur son écosystème.
Objectif 7 :
Le biomimétisme est un processus d’innovation qui s’inspire des formes, matières, propriétés, processus et fonctions du vivant. En observant la nature, nous innovons donc de façon responsable. Qui aurait pu imaginer qu’un papillon permet de créer des écrans anti-reflets, qu’une crevette nous aide à développer des systèmes de géolocalisation sous l’eau ou qu’une forêt primaire peut nous aider à repenser l’organisation de nos entreprises ? La nature est source d’innovation, étudions-la au lieu de la détruire !
Objectif 8 :
Les universités sont la clé vers des sociétés plus saines et durables. Aucun des objectifs de développement durable ne peut être atteint sans la contribution de l’enseignement supérieur — par la recherche, l’enseignement et l’engagement communautaire. L’enseignement supérieur est la pierre angulaire d’un écosystème éducatif solide et durable, qui développe la pensée critique et les compétences requises pour évoluer en société. L’enseignement du développement durable doit donc devenir automatique pour répondre aux enjeux du changement climatique.
Objectif 9 :
La plupart des indicateurs économiques que nous utilisons aujourd’hui sont issus d’une époque très différente de la nôtre. Pour exemple, le pib, créé en 1934 aux états-unis pour mesurer la grande dépression de 1929, démontre aujourd’hui ses limites : il ne prend pas en compte les dommages sur les écosystèmes, l’épanouissement de la population ou encore la durabilité d’une économie. On peut citer le cas de la forêt amazonienne. Si celle-ci brulait en totalité et qu’on construisait des usines en son sein, le pib augmenterait fortement : mais à quel prix ?
Objectif 10 :
L’altération des écosystèmes de manière aiguë ou chronique a de lourds impacts sur les cultures et l’environnement. Les plantes, les animaux et les bâtiments subissent les répercussions de la pollution, souvent de manière irréversible. Les effets sur l’environnement peuvent se ressentir à différentes échelles géographiques. Par ailleurs, les polluants peuvent également parcourir des distances importantes et atteindre des écosystèmes sensibles. Il devient donc urgent de réglementer les pratiques de façon stricte afin de soutenir les écosystèmes naturels.